Michel DARD Président de la Commission Forêt |
Une grande nouveauté, une commission forêt à la Chambre d’Agriculture !
C’est la volonté du Président, et il m’en a délégué la responsabilité. Comment cela se passe-t-il ? Nous sommes une toute jeune commission qui pour le moment se réunit une fois par an. Nous avons donc déjà fait deux rencontres et la plus récente s’est tenue à Tourves le 29 octobre dernier. Quels sont vos thèmes de travail ? Vous ne serez pas surpris si je vous réponds : la forêt et le bois ! Notre département est riche dans ce domaine mais cette richesse est très mal mise en valeur. Notre ambition est de favoriser les contacts entre tous ceux qui s’intéressent aux possibilités offertes par le bois comme source d’énergie pour, par exemple, la production du froid par le chaud. Nous travaillons aussi sur la question de la valorisation de la biomasse à partir des déchets verts, et surtout à la bonne structuration de la filière de production, de conditionnement et d’approvisionnement de cette source d’énergie qu’est le bois, pour les nouvelles chaudières utilisatrices de cette matière première. Mais la forêt dans notre département du Var c’est aussi, la chasse, le tourisme, et toutes les grandes questions d’aménagement du territoire qui concernent au premier chef les exploitants forestiers qui sont souvent aussi exploitants agricoles ! Dans notre département la forêt, c’est l’avenir ! |
Eric PAUL
Président de la Commission Viticulture
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Le secteur viticole est en pleine mutation. Quels sont les dossiers qui occupent la Commission Viticulture de la Chambre d’Agriculture ? Les dossiers sont nombreux et variés. Je pourrais par exemple citer le projet de création d’un bassin (Rhône / Provence) qui établit un nouveau mode de gouvernance régionale pour la filière viticole, ou encore les changements importants liés à la mise en place de la réforme des AOC, ou bien la nouvelle OCM Vin qui amènera chaque acteur viticole à redéfinir sa stratégie, et en particulier les Vins de Pays devant leur choix IGP / vins sans IG. Face à cet environnement mouvant et incertain, nous pouvons heureusement continuer à nous appuyer sur notre spécificité rosé, particulièrement favorable à une production viticole varoise qui reste économiquement performante et qui possède des atouts à faire valoir. Plus spécifiquement, quels ont été les axes de travail privilégiés ? Au rang des faits marquants et novateurs, je citerai avec une certaine satisfaction, l’effort et les progrès réalisés par l’antenne en matière de communication et de diffusion des informations, en utilisant les nouvelles technologies combinées à des réseaux d’observation plus efficaces. Je pense par exemple au bulletin viticole d’avertissement, plus ciblé et plus réactif (envoi de mails), décliné par petites régions viticoles ou par territoires, et plus proche des 450 vignerons désormais informés chaque semaine. Je pense aussi et plus spécifiquement, à la mise en place d’une communication performante, fondée sur la rapidité des avertissements - mails et complétée par un détail des études et par des conseils techniques, disponibles sur le site web de la Chambre (www.ca83.fr). Bref, c’est l’accès à une information performante que nous pouvons désormais offrir aux viticulteurs varois : une information réactive et actualisée, mais aussi technique et analytique. En ce qui concerne les projets structurants menés par la Commission, nous avons choisi de réaliser des études et travaux plus larges et plus en phase avec les besoins nouveaux des vignerons; C’est ainsi que nous nous avons opté pour : ![]() ![]() ![]() ![]() Pour conclure, quels seront vos chevaux de bataille en 2009 ? Il s’agira d’une part de développer les services de proximité proposé à chaque vigneron varois et d’autre part, pour la filière viticole dans son ensemble, de développer ses atouts (circuits courts, effervescent rosé), et capter et utiliser les leviers de la nouvelle gouvernance. |
Christine DE SALVO Présidente de la Commission Promotion
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Jean-guy REBUFFEL Président de la Commission Agritourisme
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Bernard SIMONDI
Président de la Commission Environnement |
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La nouvelle équipe a souhaité mettre l’accent sur l’Environnement ... qu’en est-il vraiment ? En effet, aujourd’hui, nul ne peut entreprendre sans le « souci » de l’environnement. Les agriculteurs responsables de la conduite de leur exploitation n’ont pas attendu que le thème de l’environnement soit devenu une priorité nationale pour inscrire leur travail au quotidien dans cette dynamique générale. Comment comptez-vous le faire savoir ? C’est la vraie question ! Notre travail d’agriculteur est en relation directe avec les quatre éléments, et surtout la terre, l’eau et l’air... c’est notre cadre de vie de tous les jours... Nous faisons de l’environnement sans le savoir comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir...seulement notre grand regret c’est que nous ne savons pas vraiment bien le faire savoir. Communiquer est un enjeu majeur. Avez-vous quelques exemples ? Je prendrais un exemple simple... c’est celui des progrès incroyables réalisés par tous les agriculteurs qui ont adopté la conduite « raisonnée » des cultures. L’agriculture traditionnelle « à la papa » est dépassée. La société civile attend de nous, non pas que nous fassions preuve de respecter l’environnement, parce que sur ce sujet nous avons déjà démontré nos capacités d’adaptation mais nous les invitions à mieux comprendre nos manières de travailler. Et puis pour ceux qui veulent aller toujours plus loin dans ce domaine, la chambre d’agriculture et là pour les y aider Et la qualité de l’eau ? Dans le domaine de la qualité des eaux, les principaux dossiers d’actualité sont : la mise en place de mesures agro-environnementales territorialisées (MAE) sur les bassins versants de l’Issole et du Caramy et de la Haute Vallée de l’Arc, ou les agriculteurs, et je les en félicite se mobilisent. D’autres projets arrivent pour les bassins du Réal Martin, de la Bresque, de la Cassole, etc... Nous continuons toujours nos actions institutionnelles qui visent à améliorer la qualité de notre environnement par une plus grande valorisation des déchets agricoles, par les campagnes de ramassage de nos propres déchets (emballages vides, plastiques, produits périmés...) par la gestions de nos propres effluents notamment autour de la production vinicole. Croyez moi, la gestion d’une campagne propre...nous savons ce que cela représente ! ! ! |
Jean- Pierre EMERIC
Président de la Commission Horticulture |
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Quelle a été l’évolution des programmes horticoles de la Chambre depuis votre élection ? Pendant la campagne, les électeurs ont reproché une présence insuffisante de nos conseillers dans les exploitations. Nous avons notamment saisi l’opportunité du plan de relance de la fleur coupée pour y remédier. Nos techniciens viennent de réaliser la majorité des audits d’exploitations varoises financés par Viniflhor. Un partenariat avec Phila Flor a permis en outre d’apporter aux bénéficiaires les compétences partagées des techniciens des 2 structures. Par ailleurs le manque de références technico-économiques se faisait cruellement sentir. Nous avons décidé de relancer l’établissement de coûts de production, là encore dans le cadre d’un partenariat avec Phila Flor.Y a-t-il eu d’autres orientations marquantes ? La filière pépinière a longtemps été orpheline des interventions de la Chambre. Nous avons rencontré ses représentants pour identifier leurs attentes. Les professionnels du palmier ont sauté sur l’occasion en sollicitant notre implication sur la problématique ravageurs. Les palmiers risquent en effet de disparaître du paysage littoral à très brève échéance et sans que les élus locaux en soient conscients. Nous venons de défendre avec succès devant celles de Nice et Montpellier la candidature de Toulon Provence Méditerranée pour organiser à Hyères en 2009 un colloque sur le sujet. Nous en attendons des retombées concrètes sur un plan de mesures d’envergure susceptibles de préserver nos palmiers. Quels sont vos projets pour 2009 ? Depuis les premiers chocs pétroliers des années 70, nous travaillons sur la maîtrise des dépenses d’énergie par les serristes. 2008 vient de démontrer une fois de plus notre vulnérabilité sur ce point. Nous avons demandé à nos équipes de mettre les bouchées doubles sur les différentes pistes d’énergies alternatives utilisables en horticulture. |
Les chefs de file de la Commission Elevage
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LOIC DE SALENEUVE, Président de la Commission Elevage L’année 2008 a été encore une année merveilleuse pour les éleveurs varois, avec son cortège de « bonnes nouvelles »…., la progression vertigineuse de la fièvre catarrhale ovine (FCO) en est l’exemple le plus frappant, peut-on espérer une année 2009 aussi réjouissante ? L’année 2008 a été marquée par : ![]() ![]() ![]() En 2009, il y a fort à parier que le contexte sera au moins aussi réjouissant, avec notamment : ![]() ![]() ![]() ![]() Mais plein d’espérance la Commission Elevage souhaite continuer à travailler pour l’avenir. Des projets structurants, grâce au soutien actif de Josette Pons et du Conseil Général, mais aussi d’Annie Simon (Directrice des Services Vétérinaires), s’y concrétisent. Pouvez-vous nous en parler plus précisément ? La commission Elevage a un bon rythme de travail et sa ligne de conduite principale, c’est le pragmatisme. Les projets sur lesquels nous travaillons actuellement et dans lesquels nous croyons beaucoup se trouvent être fortement liés aux circuits courts (approvisionnement Métro, développement des Marchés de Producteurs de Pays), avec leurs déclinaisons pratiques : ![]() ![]() ![]() Nous restons par ailleurs vigilants sur les évolutions des négociations de la Politique Agricole Commune, qui a de très fortes implications sur les systèmes d’élevage varois. Parfois en effet, une évolution qui semblait a priori bénigne peut avoir des conséquences dramatiques sur le terrain. Mais pour pouvoir être efficaces, il nous faut poursuivre la recherche de références technico-économiques, et nous déplorons le manque d’investissement des éleveurs sur ce sujet. En 2009, quelle ambition pour la Commission Elevage ? Nous travaillerons à : ![]() ![]() ![]() ![]() |
Guillaume FOUQUOU Président de la Commission Formation
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Vous avez hérité du dossier formation...
qu'est ce que vous pouvez nous en dire ? J'ai envie de dire que ce qui m'a le plus frappé sur ce dossier, c'est l'importance des champs couverts et la variété des domaines d'implication de la Compagnie. La formation, ![]() Pour 2009, nos priorités sont de conforter la dynamique de réseau que nous avons su impulser et de mettre en place la procédure de qualification des Maîtres d'Apprentissage (formations des tuteurs) qui permettra aux professionnels reconnus d'accéder à des aides incitatives de la Région. ![]() Dans ce cadre, nous analysons la demande et proposons des formations de courte durée sur des domaines allant de la maîtrise de nouvelles techniques de production et de transformation à l'appropriation de pratiques respectueuses de l'environnement en passant par l'appui à la diversification. La Chambre d'Agriculture du Var propose également "aux petites structures" une forme d'hébergement de leurs actions de formation leur facilitant les formalités administratives. En 2008, ce sont plus de 150 personnes qui ont été formées à travers une trentaine de sessions. Pour 2009, nos chantiers sont de mobiliser au mieux les différents financements européens (FSE, FEADER) pour proposer des formations innovantes, d'améliorer encore l'analyse des besoins en collant au plus près des attentes et des projets du terrain en particulier via l'animation des territoires. En bref d'imposer le réflexe formation. ![]() Dans ce cadre, l'année 2009 devra être consacrée à la mise en place opérationnelle du nouveau dispositif du Parcours Personnalisé de Professionnalisation (PPP). Mais nous souhaitons aussi voir aboutir le dossier du Prep'install qui doit permettre de ne pas laisser sur le bord du chemin des candidats à l'installation hors du parcours aidé. ![]() Nous avons pu constater de visu, en particulier lors d'une Rencontre entre les représentants du monde économique et les directeurs de collèges et responsables d'orientation à quel point l'agriculture est méconnue. Aussi, nous avons inscrits comme action prioritaire au sein du Schéma Départemental de la Formation impulsé par le Conseil Général au sein du Conseil Economique Varois la définition et la mise en œuvre d'un véritable plan de communication pour la valorisation des métiers de l'agriculture. Une des pistes serait d'organiser un événementiel largement médiatisé consacré à la découverte de ces métiers. Sans pouvoir les aborder de manière exhaustive, la formation c'est aussi les relations et l'exercice de la responsabilité professionnelle au sein des établissements (avis sur ouverture de classe, jury d'examens, participation aux Conseils d'Etablissement), c'est aussi l'orientation et l'information des publics (jeunes et leur famille, reconversion, projets de développement, etc.), la formation des responsables professionnels et des équipes techniques… En guise de conclusion, je voudrais souligner le plaisir que j'ai à m'investir sur la diversité des thèmes que j'ai essayé de vous décrire rapidement et témoigner de la qualité et de la motivation de nos équipes techniques qui me facilitent grandement la tâche. |
Antoine PASTORELLI Président de la Commission Social
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Jacques PAUL Président de la Commission Economie
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Les chefs de file
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CLAUDE CHEILAN Coprésident de la Commission Aménagement Le foncier représente un enjeu majeur pour l’agriculture varoise. Quelles sont les actions menées par la chambre d’agriculture en la matière ? Le foncier est le principal outil de travail de l’agriculteur. Dans une région comme la nôtre, les prix du foncier agricole sont tels qu’ils sont un véritable frein au développement de nos exploitations, d’autant plus que la Surface Agricole Utile de notre département représente à peine 12% de la surface totale. C’est pourquoi, conformément à notre programme de campagne et à notre volonté d’œuvrer pour la préservation des espaces agricoles, nous avons rencontré les élus référents de chacun des 8 territoires du Var, pour mieux connaître et comprendre leurs préoccupations au regard des spécificités territoriales. De ces échanges est né entre autres un Livre Blanc des moyens d’actions sur le foncier agricole. Quel est l’objet de cet ouvrage ? Il s’agit d’un recueil de l’ensemble des moyens d’action sur le foncier en vue de la mise en place de véritables politiques foncières adaptées aux problématiques territoriales. Il comporte deux parties : ![]() ![]() Quels sont les autres chantiers engagés par la chambre d’agriculture en matière de foncier agricole ? Ils sont multiples mais je ne citerai que les deux plus importants. ![]() ![]() En conclusion, je dirai que la chambre d’agriculture mène une politique ambitieuse en matière de foncier, en collaboration avec ses partenaires institutionnels que sont l’Etat et les Collectivités Territoriales et surtout le Conseil Général, avec qui parallèlement, nous avons entrepris une démarche de co-construction d’un projet foncier qui s’inscrit dans l’acte II de la « Charte pour une reconnaissance et une gestion durable des territoires départementaux à vocation agricole » signée en 2005 dans notre département. |
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Eric PASTORINO Secrétaire Général Adjoint, en charge des territoires
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Ces fameux territoires dont on parle tant,
effet de mode ou véritable enjeu ? A mon sens l’animation territoriale est véritablement un enjeu majeur et je mesure toute la responsabilité qui m’a été confiée lorsque j’ai été désigné pour piloter ce dossier. En effet, dans un contexte marqué par la généralisation des approches territorialisées, par l’émergence de nouveaux lieux de décisions et de financements, le monde agricole doit s’imposer comme partenaire incontournable et constituer une véritable force de propositions. En effet, au-delà de la nécessaire cohérence départementale et des démarches de filières une approche territoriale forte et déterminée constitue le socle de la concrétisation de notre programme de campagne, qu’il s’agisse du souci d’une proximité retrouvée avec le terrain, de l’adaptation des pratiques agricoles aux nouveaux enjeux environnementaux et bien évidemment de la meilleure prise en compte de l’agriculture dans la définition des politiques locales de développement… Mais c’est un enjeu de longue haleine, qui nécessite persévérance et vision à long terme. C’est aussi un challenge qui se heurte à deux difficultés importantes. ![]() ![]() Ces remises en question sont toujours difficiles mais je suis convaincu qu’il s’agit là d’une évolution essentielle et dont, j’en suis sur, nous ne pouvons faire l’économie. Ainsi 2008 a été l’année de rodage des dispositifs. ![]() ![]() ![]() Pour 2009, mon ambition est de transformer l’essai en déployant véritablement notre stratégie de couverture de tous les territoires de la manière la plus pragmatique possible en poursuivant nos efforts de réorganisation et de formation internes. Dans ce cadre, je souhaite que nous passions, « des études à l’action ». En particulier dans les deux axes majeurs que sont la valorisation des produits au travers du développement des Circuits Courts ( Marchés de Producteurs, Route des vignobles et des terroirs, Réseau de Points de Vente Collectifs et de Maisons du terroir, etc..) et le déploiement des outils d’interventions foncières sous forme d’opérations pilotes (Reconquête d’EBC par la viticulture sur Cœur du Var, Inflexion du PPRI par la mise en place d’un PAEN sur Var Estérel, Réhabilitation de friches agricoles sur la Provence Verte, Projet « Pôle Terre » sur Provence Méditerranée, etc…). |
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